Pour rien.

Voila je délaisse ce blog comme j'en ai délaissé tant d'autres. Il y a dans mon quotidien comme une envie d'oublie, écrire me prend trop de temps, c'est ce que j'essaye désespérément de croire, en vérité ca me tue. J'ai essayé une nuit, de vomir des sentiments trop longtemps refoulés sur une feuille blanche, et là j'ai compris que je préfèrerai rester aveugle. Préfèrerai. Je n'y arrive tout simplement pas. Je me shoote a l'oubli, a corps perdu dans n'importe quel livre qui me ferai penser a d'autres choses, l'esprit embrumé de fumées suspecte j'essaye de rire pour ne pas penser. Oui je regarde le monde de travers, je me demande où est alors ma place dans ce bordel interminable, et je cherche en vain une possibilité de sortir. Je sais pourtant que la meilleure chose a faire est de tout remettre en question. Tout. Je n'en ai pas le courage tout simplement.

Oser dire. Oser avouer, le coeur qui bat trop vite, la tête reste hors service, j'aimerai parler mais je reste muette devant mon pire fantome. Et tu reviens toujours, silencieuse, les yeux grands ouverts sur mon coeur, mine de rien. Moi je ne vois jamais quand mon fantôme s'eclipse. Ou je ne veux pas. Mais les fantôme sont toujours là pour vous rattraper a chaques instant. Cette fois ci elle m'a ramassée sans un mot. Juste toi.

Oser parler. A eux, a elles, surtout a elles, je ne comprend toujours pas pourquoi. Pourquoi je n'ose plus approcher mon coeur de ses frontières qu'il tient trop bien gardées. Pourtant elles, elle, je ne sais plus, mes fantômes qui reviennent me hanter sur chacune de mes pages blanches. Pourtant. Je les aime.

Brouillon de sentiments sur une nouvelle feuille blanche.

J'en oublie même que mes fantômes sont assez près pour ne pas se laisser faire.
Oublier, oui, mais jusqu'a quel point?